Milly-la-Forêt : aidez-le à planter des arbres pour mettre ses poulets à l’ombre

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A la tête d’une ferme biologique, Pierre-Nicolas Grisel a lancé une campagne de financement participatif grâce à laquelle il espère pouvoir acquérir environ 160 arbres fruitiers. Objectif : créer des zones d’ombre pour que ses volatiles soient au frais durant l’été.

L’hiver, tout va bien. Les poules de Pierre-Nicolas Grisel, chef d’exploitation de la ferme biologique L’Orée de Milly, à Milly-la-Forêt, restent au chaud, dans leur cabane. C’est l’été que cela se complique. Car les 5 ha où elles se promènent en liberté ne comportent aucun point d’ombre, et les volatiles souffrent de la chaleur.

Afin de remédier à ce problème, l’agriculteur a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Miimosa. Intitulée « Des arbres pour mes poulets », et active jusqu’à la fin du mois de décembre, elle a d’ores et déjà permis de récolter 2 525 euros, sur les 6 000 dont il estime avoir besoin. « Avec cette somme, je pourrai acheter 140 jeunes pommiers, et 20 châtaigniers et noisetiers, que je répartirai au sein de mon exploitation », explique l’éleveur.

Des arbres qui lui permettront de diversifier son activité. Lancée il y a un an, l’exploitation de Pierre-Nicolas Grisel produit 8 000 poules — cous-nus, gâtinaises et marans — par an, soit 150 poulets par semaine et une centaine d’œufs chaque jour. Mais elle n’atteindra sa pleine production que l’été prochain. « Le fait de distribuer mes pommes dans des circuits de vente directe me procurera un petit revenu supplémentaire », explique Pierre-Nicolas Grisel.

Il compte sur ses poules pour entretenir les arbres

L’agriculteur compte sur ses poules pour en assurer l’entretien. « Ils leur permettront de se rafraîchir en été, elles assureront le contrôle biologique des lieux en picorant, grattant la terre, mangeant les vers, sourit-il. Il y a des synergies qui s’opèrent, entre animal et végétal. Et les deux en bénéficient. »

Une trentaine de personnes a déjà répondu à son appel aux dons. En échange, Pierre-Nicolas Grisel a prévu des contreparties pour chaque contributeur, en fonction de la somme versée. Cela va d’un certificat de participation pour les dons compris entre 10 et 24 euros, à la promesse de se voir offrir un poulet et douze œufs tous les deux mois pendant un an, moyennant 400 euros et plus.

« J’aurais pu souscrire un emprunt bancaire, mais j’ai déjà plusieurs crédits sur le dos, et ne voulais pas me surendetter, indique-t-il. C’est pour cela que j’ai lancé cette campagne, et que je souhaite récompenser ceux qui y participeront. »

@LeParisien

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