Evry-Courcouronnes : Quand le plus grand temple bouddhiste d’Europe célèbre la nouvelle année.

Publié par Lat91 WebMaster le

Le nouvel an lunaire s’est terminé dans la nuit de ce lundi à mardi, à Evry-Courcouronnes. Par centaines, ils se sont réunis au 8, rue François Mauriac en famille, entre moines ou entre amis afin d’entretenir les traditions religieuses et festives.

1Ce lundi, le temple bouddhiste a fêté la nouvelle année, celle du Cochon. Festivités et traditions étaient de rigueur!

Lundi soir ils étaient plus d’une centaine de fidèles bouddhistes à se réunir, à Evry-Courcouronnes, pour fêter la nouvelle année, synonyme de « passage dans l’année du cochon », un des douze signes du zodiaque chinois. Le « Têt », la fête bouddhiste la plus populaire pousse les pratiquants à honorer et vénérer leurs ancêtres, tout en se souhaitant de la « chance » pour la nouvelle année. Ils ont ainsi rejoint Khanh Ahn, la plus grande Pagode d’Europe, qui accueille sous sa toiture typée « orientale » de nombreux croyants bouddhistes du monde entier. Celle-ci avait pu bénéficier, à sa création, d’un financement peu commun. Plus de 22 millions d’euros avaient pu être rassemblés pour le développement du temple par les fidèles français et étrangers.

 

Des célébrations fidèles au Vietnam, leur pays d’origine :

Au milieu des imposants murs jaunes et des deux tours du temple règne un bouddha « hors norme »…  Recouverts de feuilles d’or, il impressionne du haut de ses cinq mètres. L’imposante statue accueille moines et croyants, qui viennent prier auprès d’elle. La tradition vietnamienne suit son cours, offrant un retour aux origines et un « voyage » au Vietnam, « le dragon de l’Asie ». Pour la célébration du passage de la nouvelle année, une cérémonie et un repas convivial sont organisés par des bénévoles. La communauté entretient la commémoration de ses origines, en répandant les us et coutumes de leur pays d’origine sur le territoire essonnien. « Bo bûn », soupes locales de toutes sortes comme le « Phô » la soupe traditionnelle du pays, nems, raviolis locaux, riz gluant… Ce n’est pas que de la nourriture pour ces croyants. Ces plats portent une valeur religieuse significative. On dénombrait autant de principes, que de plats : Chance, longévité, santé, bonheur, amitié, prospérité… La fête du « passage dans l’année du cochon » et la cérémonie ne s’arrêtait pas là. La tradition a été respectée jusqu’au bout, à la pagode Khanh Ahn… Les fidèles, qui avaient confectionnés des milliers d’enveloppes dotées d’une pièce de monnaie, censées apporter bonheur et prospérité ont ensuite pu les distribuer pendant les festivités. Symbole d’éloignement des « mauvais esprits » et de « nouveau départ », la pièce offerte en cadeau leur portera bonheur pour cette nouvelle année…

Thomas Faigel

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